À Propos
Susan et Ueli Engel travaillent dans la Vieille Ville de Bienne depuis plus de 35 ans – la moitié d'une vie. Ils ont débuté à la fin des années 70 dans une boutique où ils vendaient la laine de leurs propres moutons et les rouets qui allaient avec. "C'était une époque où presque toutes les jeunes filles demandaient un rouet comme cadeau de confirmation", se souvient Susan Engel.
Par la suite, ce couple très entreprenant a géré "La Tavola Calda" et le "Ring", deux restaurants qui font figure d'institution dans la Vieille Ville de Bienne.
Les Engel centrent aujourd'hui leur activité sur le saumon "Sockeye", qu'ils vendent dans leur magasin du même nom, à la rue du Collège. Leur saumon fumé de l'Alaska est réputé pour sa délicatesse bien au-delà des frontières du Seeland, et le magasin Sockeye est devenu le lieu de pèlerinage des gourmets de toute la Suisse.
Ueli Engel a découvert le saumon sauvage du Pacifique à l'occasion d'un voyage en Alaska, effectué il y a 25 ans avec des amis, pour y passer des vacances entre pêcheurs. Après avoir visité la fumerie de saumon "Trapper's Creek", à Anchorage, il revint au pays avec, dans sa valise, quelques kilos de saumon fumé pour régaler ses proches et ses amis. Ceux-ci trouvèrent ce saumon tellement délicieux, qu'ils en réclamèrent davantage. Ce qui n'était à l'origine qu'un simple souvenir de voyage devint bientôt pour Ueli et Susan un nouveau champ d'activité.
Petit mais accueillant, le magasin des Engel ne propose pas uniquiment du saumon fumé. Durant la saison, on y trouve également des truffes de Bourgogne, de la région, et des truffes du Périgord, qui proviennent du Midi de la France. Ueli les cherche lui-même, avec ses chiens, qu'il a formés pour ça. Et durant les mois sans truffes, les clients se consolent avec du beurre ou du sel à la truffe.
Au magasin "Sockeye", les gourmets apprécient également l'assortiment modeste, mais raffiné, en vins bio du sud de la France, l'huile d'olive et le caviar, que Ueli Engel fait venir de la pisciculture Tropenhaus, à Frutigen.
text:Nicoletta Cimmino